Interview, true blood, 2009, skarsgard - Inscris-toi gratuitement et surfe sans pub !
Tony Cotte : Si vous apparaissez au cours de la première saison de True Blood, votre personnage prend beaucoup plus d’importance lors la saison 2. Vous attendiez-vous à cette évolution en débutant le tournage de la série ?
Alexander Skarsgård : Avant de tourner les premiers épisodes de True Blood, j’ai lu les cinq premiers tomes de La Communauté du sud (livres à partir desquels est adaptée la fiction, ndlr). Eric n’y figure qu’à partir du deuxième opus, à l’exception d’une brève allusion dans le premier. Je savais donc parfaitement que je n’avais pas beaucoup de travail à fournir avant de prendre plus d’importance lors de la deuxième saison.
Tony Cotte : L’évolution de votre personnage a-t-elle eu une incidence sur la façon dont les gens vous voient ?
Alexander Skarsgård : A vrai dire, les choses ont énormément changé entre la première et la seconde saison. Au début, personne ne me reconnaissait : je portais une longue perruque. Pour les derniers épisodes, il s’agit de mes vrais cheveux. Du coup, les gens venaient me voir pour me dire qu’Éric était le diable. J’ai toujours défendu mon personnage, car il est bien plus que cela. En ayant lu les livres, je sais qu’il a plus de profondeur que d’être le simple boss diabolique de Bill. Éric a un côté sensible, il peut être très loyal, être un bon ami et avoir de la compassion.
Tony Cotte : True Blood a enregistré une très forte hausse de ses audiences au cours de la deuxième salve d’épisodes outre-Atlantique. Vous attendiez-vous à ce succès ?
Alexander Skarsgård : Quand vous tournez dans une production suédoise, les réactions restent locales, mais quand vous participez à cette grosse production américaine, vous recevez des lettres du Japon, de France ou encore d’Allemagne. C’est fou de s’imaginer à quel point True Blood a de l’importance. J’étais en Suède depuis plusieurs mois quand la saison 2 a commencé sur HBO aux États-Unis. Je suis revenu pour le Comic Con de San Diego et je n’arrivais pas à en croire mes yeux. Le nombre de fans et toute l’effervescence sur place... jamais je n’aurais pu imaginer ça ! J’étais également sur le tournage d’un film au début et des fans avaient parcouru des kilomètres juste pour venir devant l’hôtel dans lequel je logeais et me demander un autographe. Je n’avais jamais vécu cela avant True Blood et je ne sais que penser. J’imagine que cela est flatteur, mais j’ai plutôt du mal à imaginer que des gens puissent faire ça.
Tony Cotte : Le plébiscite des vampires auprès de la gent féminine a été récemment expliqué, selon Esquire Magazine, par l’attirance naturelle des filles pour les garçons homosexuels. Partagez-vous cette théorie ?
Alexander Skarsgård : Je ne sais pas. Je pense que l’âge d’Eric, toutes les choses qu’il a vues depuis des centaines d’années, ainsi que son vécu, le rendent séduisant, au même titre que sa confiance. Mais il est capable, en même temps, de tuer en une seconde ! C’est exactement ce qu’il faut pour un super drama : être attiré par quelqu’un qui peut vous faire disparaître aussitôt. Et la peur, ça a quelque chose de particulièrement attirant...
Tony Cotte : Vous-mêmes affectionniez-vous ce genre avant de tourner dans True Blood ?
Alexander Skarsgård : Je n’ai jamais vraiment été particulièrement attiré par les vampires, à l’exception peut-être du film Nosferatu et des performances de Béla Lugosi en Dracula. Je n’ai pas vu Twilight ou la série Vampire diaries.
Tony Cotte : Malgré une presse élogieuse, True Blood fait l’objet de critiques pour son portrait stéréotypé du sud des États-Unis. Comprenez-vous cette réaction ?
Alexander Skarsgård : Je ne suis pas au courant. J’essaye de m’éloigner des blogs ou des sites traitant de la série en général. Je ne pense pas, en tant qu’acteur, qu’il soit bon de lire tout ce qui est écrit sur True Blood. Pour ma part, si je suis amené à voir beaucoup de choses positives sur le show, ce ne serait pas bon pour mon ego (rires). Inversement, la moindre critique négative attirerait mon attention et je commencerais à me poser beaucoup trop de questions.
Tony Cotte : Vous figurez dans le clip de Lady Gaga, Paparazzi. Un choix étonnant au vu de votre filmographie...
Alexander Skarsgård : Jonas Åkerlund est un ami de longue date, il est suédois tout comme moi. Il m’a contacté un jour pour me proposer d’apparaître dans la vidéo de Paparazzi en tant que petit ami de Lady gaga. Je l’ai prévenu que ce n’était pas vraiment mon truc de me promener sur la plage main dans la main. Mais je connais Jonas et son travail, je savais qu’il ne tournerait pas un clip de ce genre. Il m’a rassuré en me donnant le speech : « Tu vas essayer de la tuer en la jetant d’un balcon. Elle reviendra pour t’empoisonner et tu mourras ! » Du coup, j’ai accepté (rires). C’était une très bonne expérience. Lady Gaga est une artiste vraiment professionnelle, elle contrôle tout ce qui se passe et sait parfaitement ce qu’elle veut.
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